En science du début de la vie, il est considéré que la période de pré-naissance de l’être humain jusqu’à ses trois premières années de vie est essentielle dans sa formation psychique. Connaître les bénéfices de la lactation permet de recadrer le niveau de notre savoir dans un contexte anthropologique et bienfaiteur pour l’humanité. Trouver les alternatives à ce moment qui peut être mal vécu (ceci de façon plus ou moins consciente en fonction justement de ce que l’on a soi-même vécu étant nouveau-né), devient primordial dans la quête d’une santé intégrative qui s’ouvre à la spiritualité et aux neurosciences. Alignant ainsi les pouvoirs du corps, du mental et de l’esprit, il est plaisant de voir chacun dépasser ses blocages émotionnels. Certaines belles méthodes naturelles et ancestrales font leurs preuves dans ce domaine, ce qui aide à soutenir ceux et celles qui accueillent la vie et agrandissent leur tribu.
Pourquoi allaiter ?
Allaiter permet de créer un lien fort émotionnel avec l’enfant… Il y a là une magie qui est tout simplement inexplicable mais qui ne veut pas dire que cette connexion n’est pas réplicable si l’enfant n’est pas allaité. En revanche, au niveau financier, la dépense associée est de pratiquement zéro (je pense au matériel nécessaire au tirage du lait éventuellement), il n’y a pas photo. Il en va de même pour la praticité et la logistique si l’on compare avec le biberon. Cela relève du choix libre. Au niveau santé, on le dit bien souvent, pour le bébé, le lait maternel a l’avantage de réduire les risques d’obésité dans le futur, ainsi que les risques d’allergies à certains aliments. Dans le cas de l’allaitement encore, les besoins de succion du bébé sont mieux assouvis qu’avec la tétine ou le bec du biberon. Enfin, je dirai qu’une autre raison et une des principales selon moi qui suis une grande adepte de la santé des mères: allaiter, est bon pour le bien-être des mamans (lorsqu’il est réussi, je vous l’accorde) car cela favorise la récupération physique.

Confort
L’expérience de la montée de lait
Dès la grossesse, les seins commencent à se préparer à l’allaitement et le décolleté galbé n’est autre que le reflet du travail des cellules sécrétrices qui s’effectue à partir des nutriments présents dans le sang. La taille de la poitrine n’a donc pas d’importance dans ce cas, ou du moins pas d’influence dans l’analyse des éventuelles difficultés.
Ensuite, à l’accouchement ce sont les hormones de l’allaitement qui vont déclencher la production réelle. Ces hormones sont la prolactine et l’ocytocine. Ces hormones sont stimulées par les émotions positives de la maman, et c’est pourquoi il est conseillé aux mamans de favoriser leur bien-être absolu durant la grossesse et jusqu’au jour J de l’accouchement. Car les émotions jouent un rôle fondamental dans la lactation. Il s’agit de ne rien laisser au hasard et de réduire, pourquoi pas par exemple, le nombre de visite après la naissance, ou bien préparer ses souhaits d’accouchement avec un accompagnement choisi et voulu.
La succion à elle seule viendra promouvoir le mécanisme et mettre en route la production de lait : la prolactine déclenche la fabrication lors de la succion et l’ocytocine est responsable, sollicitée lors des contractions de l’utérus,ce qui explique les spasmes les premiers jours de l’allaitement.
Alors, les fluctuations hormonales post-natales coïncident parfaitement avec la production et l’éjection du lait. Il faut peut-être 3 jours pour produire du lait après le colostrum.
L’angoisse de l’allaitement
Parfois la montée de lait tarde un peu et ne corresponde pas tout à fait aux besoins de votre bébé. C’est une situation extrêmement angoissante pour la maman, fatiguée et désireuse du bien-être de bébé. Certaines maternités et pédiatres vous proposeront alors assez vite un biberon de complément pour éviter les pertes de poids dangereuses. Cette méthode est très controversée, car bébé peut finir par s’habituer trop facilement au biberon de débit “facile” et presque sans effort. Pour allaiter, il faut avoir le temps, il faut s’armer de patience, se montrer très disponible les premiers jours, même s’il ne tête que pour s’endormir, car il y prendra goût au sens propre du terme.
La mise au sein systématique est le meilleur stimulant ainsi que la zen attitude. Le kundalini yoga propose en phase de grossesse de se préparer mentalement à gérer au mieux ses émotions et voire même, en cas de grossesse programmée, d’avoir le luxe de faire un bon nettoyage des croyances limitantes et parfois transgénérationnelles qui peuvent aussi entamer la beauté de ce moment.
Comment favoriser la lactation lors de l’allaitement ?
Méditez donc, écoutez des mantras, écoutez des histoires positives et ayez une hygiène de auto-réalisation bien entretenue afin de garder en tête qu’avoir un enfant, c’est aussi une opportunité incroyable de pratiquer du développement personnel, revenir sur des blessures par lesquelles de nombreuses femmes sont passées avant, ce qui permet de relativiser énormément. Ainsi, écouter son intuition, formuler et assumer ses désirs, verbalement et fermement, tout cela témoigne d’une clarté dont votre entourage pourrait avoir besoin pour mieux vous épauler.
Dans la pratique, il faut beaucoup boire (eau, tisane), voire introduire des galactogènes comme l’avoine, le fenugrec, l’anis, etc… L’auto-massage de la poitrine désengorge les seins et peut faciliter la lactation. Sous la douche, vous passerez de l’eau chaude sur votre poitrine ou une compresse chaude pour détendre les tissus, puis appliquez une huile de massage en partant de sous l’aisselle jusqu’au mamelon en douceur. Il s’agit de presser le mamelon entre le pouce et l’index, et provoquer le flux de lait. On peut tirer ce lait ou préparer la tétée de bébé, en particulier celui qui a peu de vigueur dans sa succion.